Titre : Marcel Paroles et musique : Pierre Perret ------------------------------------------------------------------------------ Bbm F7 Ce type-là, Bbm F7 Bbm Ab7 Db F7 Ce type-là, ni son mari, ni moi, on le connaissait pas Bbm F7 Il est v'nu, Bbm F7 Gb Ab7 Db F Il est v'nu, un matin de printemps, exhiber son col blanc Gb Fm7 Bb7 Il nous parla de l'Atlantique Ebm Ab7 Db Et du sauvage pacifique Cm7(b5) F7 Bbm Bbm7/Ab C7 F7 Bien avant d'aborder Singapour, elle était déjà pour Bbm F7 Il a dit: Bbm F7 Bbm Ab7 Db F7 "C'est de poudre pilée de serpent que je brosse mes dents Bbm F7 Le plus fin, Bbm F7 Gb Ab7 Db F C'est sans doute la peau de zébu dont sont faits mes escarpins". Gb Fm7 Bb7 Nous, qu'on marche à côté de nos grolles Ebm Ab7 Db On a l'air plutôt tartignoles Cm7(b5) F7 Bbm Bbm7/Ab C7 F7 F(aug) Nous, comme dentifrice, on s' décrasse les crochets à l'Ajax Bb Dm7 Elle lui disait : « Marcel » Eb Bb Il s'appelait Marcel Dm7 Db7(dim) Cm Cm7/Bb « Fais-moi l'Africain » F7/A F7 Bb F(aug) Il lui f'sait l'Africain Bb Dm7 Elle lui disait : « Marcel Eb Bb J'en ai marre de Paname Dm7 Db7(dim) Cm Cm7/Bb Fais-moi le tam-tam » F7/A F7 Bb Il lui f'sait le tam-tam Au Cap Gris-Nez, Il jouait du corps au fond des bois avec les vahinés A Shanghai, Il avait échangé des Chinois contre des porte-clés Il avait mis des tigres en cage Il avait bouffé des sauvages Aux vieux, il leur suçait les yeux Y paraît que c'est fameux A ce type-là, On lui a dit : « On est pas des paumés, on est de Gennevilliers Mon petit gars » J'y ai dit : « Moi, moi seul personnellement Je connais même Orléans » Mais il avait vu l'Afrique noire Les plus grands trafiquants d'ivoire Tous les pays du Benelux il connaissait Guy Lux Elle lui disait : « Marcel Fais encore la mousson ! » « Bon, passez-moi le sel » Il lui faisait la mousson Elle lui disait « Marcel Bois un verre de vin frais ! Dis-moi l'île aux pucelles ! Est-ce que ça peut-être vrai ? » Un matin, Un matin, ils se sont embarqués vers des contrées fleuries Elle a dit, Elle a dit : « Je quitte les îles Mollusques pour le paradis » Le vent du large, bon apôtre Les a poussés l'un contre l'autre La mer était trop petite pour contenir leur amour Un fol amour Se consume au bout quelque temps comme un feu de Saint-Jean Le Marcel Lui a dit : « Retourne à tes deux guignols Bons baisers et bon vent ! » Du bateau, elle ne vit que la Corse En lavant les verres par force Sans adieu, elle quitta Cupidon dans la soute à charbon Au retour, elle dit : « Votre Marcel C'est un fieffé salaud Faites-moi le métro ! » On lui a fait le métro Son mari a fait le zouave Et moi, le pont de l'Alma Et pleurant de joie F7/A F7 Bbm Ab Gb F7 Bb Elle retomba dans nos bras